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Lettre de la FGR 11
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SOMMAIRE Mise à jour le 31-03-2020
Compte rendu de la Commission Exécutive départementale (CED) de la FGR-FP 11 - 28 janvier 2020
Compte rendu de la Régionale Languedoc-Roussillon de la FGR-FP 11 - 9 octobre 2019
Compte rendu de la Commission Exécutive départementale (CED) de la FGR-FP 11 - 30 septembre 2019

 Compte rendu de la Commission Exécutive départementale (CED) de la FGR-FP 11 - 28 janvier 2020

Présent.es : Nous sommes 8 présent.e.s sur 13 membres de la CED

* S'ajoutent nos deux vérificateurs aux comptes

* S'ajoute aussi un collègue du SNASUB-FSU qui, bien que son syndicat ne soit pas pour l'instant membre de la FGR-FP, a souhaité assister à nos travaux. Notre souci d'élargissement nous a conduit à accepter sa présence.

Ordre du jour : adopté

1) Situation générale

- un point est fait sur l'international : les peuples en révolte, Trump et le Moyen-Orient, le Brexit, les feux en Australie, le coronavirus en Chine...puis en Italie et en France aussi,.

- les questions relatives au climat - période pré-électorale aux USA

- prochaines municipales en France avec une multiplication des listes et un ordre dispersé de la gauche le plus souvent

- contexte social en France après 56 jours écoulés depuis le 5 décembre, jour de déclenchement des actions contre la réforme de la retraite à points voulue par E.Macron et le gouvernement.

* nous sommes à la veille du 8e temps fort national. Entre ces temps forts, la mobilisation perdure dans les départements dont le nôtre même si la mobilisation est en baisse. L'opinion est toujours majoritairement hostile à cette réforme annoncée.

* l'accent est mis sur l'avis négatif émis le 24 janvier par le Conseil d'État sur cette réforme, tant sur la forme que sur le fond. Notamment il relève que les promesses de revalorisation du salaire des enseignants ne pourront passer devant le Conseil Constitutionnel telles que présentées dans le cadre de cette loi.

DÉBAT

- réforme qui favoriserait la capitalisation à outrance en vue d'alimenter les fonds de pension - la notion d'âge pivot a détourné le débat

- les solutions financières existent mais pas les solutions politiques en l'état actuel.

- les forces syndicales ouvrières ne permettent plus un blocage économique mais on note un fort investissement des personnels de la justice, de l'enseignement, de la santé, de la culture,.

- les syndicats (pas tous) ont repris leur place dans le mouvement social, la FSU par exemple est beaucoup plus visible.

- inquiétude sur le devenir des conquis de 1945

2) Actions et positionnement du groupe des 9

- Le groupe des 9 (dont la FGR-FP) appelle à toutes les initiatives pour s'opposer à la contre réforme des retraites. Non seulement il s'agit de soutenir les actif.ve.s, les précaires, les jeunes. mais il s'agit bien aussi de nos pensions dont le pouvoir d'achat est menacé par cette loi en préparation.

- Un compte-rendu est fait de la réunion nationale du « groupe des 9 » du 10 janvier.

- Une autre réunion a eu lieu hier le 27 janvier (pas d'écho pour l'instant).

- Annonce des prochaines manifs dans notre département

 3) CEN des 21-22 janvier 2020

- quelques mots sur la motion adoptée

- lecture de quelques commentaires écrits par Jean Médan (délégué régional qui a participé à la CEN)

- la CEN a acté la désaffiliation annoncée du SNPDEN-UNSA et s'adresse à ses adhérent.e.s pour leur proposer une adhésion directe à la FGR-FP ou à l'ARFEN.

4) Notre section départementale

Un point est fait sur notre communication et nos effectifs : lettre électro, bulletin de liaison, site

5) Trésorerie départementale

Le trésorier présente le bilan financier de l'année 2019. Les documents sont joints en annexe :

- résultat annuel : tableau des charges et des produits

- bilan trésorerie avec explications par comptes : le déficit de l'exercice est de 23,84 €. L'avoir au 31/12/2019 est de 2 715,58 €

- L'exercice comptable 2019 est donc quasiment à l'équilibre.

- Le trésorier donne quelques observations qui aident à l'interprétation

- Les vérificateurs aux comptes font état de leur constat positif sur les comptes présentés.

6) CDCA

Toujours autant de travail et de réunions : 11 séances de travail entre janvier et juin. La commission a travaillé sur le service d'aide à domicile et a fait sept recommandations.

A noter que le groupe intersyndical continue à bien fonctionner et que le travail de la commission de l'Aude est reconnu par rapport aux autres départements.

7) Questions diverses

- Le secrétaire départemental à participé à l'AG départementale des DDEN le 27/01/2019 à Trèbes. Il a fait une intervention au nom de la FGR-FP Aude.

- L'Assemblée Départementale de la FGR-FP aura lieu le vendredi 15 mai au lycée Charles Cros de Carcassonne.

Séance levée à 12h15

 
 Compte rendu de la Régionale de la FGR-FP 11 - 9 octobre 2019 - Narbonne

Présent.es : Marc VEYRAT (secrétaire national) ; Jean MEDAN (délégué régional)

    AUDE : Alain CAZANAVE (SD) ; Marie CABRERA ; Jeanne MORER ; Jean SOUBRA

   GARD : Erick MICHEL (SD) ; Guy MONNET

    HÉRAULT : Maryse AIGON ; Jean-Yves BARBIER ; Jean-Luc DEBRU ; Guy GUENO

    LOZÈRE : Sandrine BAUMLE (SD) ; Josette BOUDET

    PYRÉNÉES ORIENTALES : Ginette KESRAOUI (SD)

Présidence : A. CAZANAVE.

Pas de secrétaire « officiel » de la séance. J. M. en a tenu lieu [Ne tirez pas sur le pianiste secrétaire !]

M.Veyrat : Notre nouveau secrétaire général a des problèmes de santé, mais n'a pas « disparu » pour autant. S'il participe aux travaux du secrétariat national, à distance, en attendant qu'il puisse reprendre ses activités, il n'y a plus que quatre personnes pour représenter la FGR à l'extérieur, et le national lors des régionales

Mobilisation du 8 :

Elle a eu lieu, même si la participation aurait pu être plus importante (La météo a cependant été défavorable, en particulier à Paris)

PLFSS et projet de réforme des retraites

Le pouvoir entretient toujours un flou certain (âge légal/pivot.) Cependant, il entend bien jouter une réforme paramétrique à une réforme systémique.

Question essentielle : valeur du point (en fonction espérance de vie et aléas économiques). Elle « ne devrait jamais être diminuée » ; mais le « modèle suédois » est significatif. En place depuis 15 ans, seules les 4 premières années ont été satisfaisants. Sur l'ensemble , baisse de 15 à 20 %. Le niveau de départ n' pas été retrouvé. 60 à 70 % des salariés ont des complémentaires privées (surcotisation nécessaire, bien entendu)

Problème des pensions de réversion. Des pistes, mais rien n'est figé.

Toujours est-il que le système à points ne peut être que néfaste. L'opinion commence à le saisir, ce qui amène un Alain Minc à préconiser d'attendre la sortie du système actuel de ceux qui y sont déjà entrés.

Mais qu'est-ce qui nous attend ? Que la concertation dure jusqu'aux municipales n'était pas prévu. Les régimes spéciaux supprimés donneraient lieu à certaines compensations (pénibilité).

Au total : attention !

J.-Y. Barbier :

Ne pas se laisser promener.

Fond du problème : allongement du temps de travail et baisse des pensions versées.

Objectif du pouvoir : maintenir part du PIB consacrée aux retraites à 13,8 % au plus. Or le nombre de retraités est appelé à augmenter.

Du point de vue du calendrier, le gouvernement n'a pas les moyens d'un projet tenant compte de la multiplicité des situations.

Donc : loi-cadre + décrets d'application ?

Une expérience significative : l'Argentine, où, du fait d'une espérance de vie supérieure, les femmes ont perçu pendant deux ans des pensions inférieures (aux mêmes niveaux de rémunération, de carrière, etc) à celles des hommes.

La mise en cause du traitement continué (implicite des projets gouvernementaux) surtout pour la FP d'État, mettant en cause la notion même de carrière (la Cour européenne de justice l'a dit) avec destruction de l'échelle des rémunérations, principe plus ancien même que le statut de de 1946.

A.Cazanave :

Traditionnellement, le mobilisations sur les retraites ont été fortes depuis 95, mais ont échoué en fin de compte.  De plus, cette fois, il s'agit d'une réforme essentiellement systémique (alors que les précédentes étaient paramétriques). Elle n'est pas amendable, et il faut refuser de jouer le jeu.

M. V. :

Delevoye veut en même temps une réforme systémique, mettant fin au régime actuel, et la mise à l'équilibre avant 2025. 

Il faut relier cette question au détricotage de la FP par la loi du 7 août de cette année, à commencer par la quasi-disparition des CAP nationales et y compris sur la question des règles déontologiques.

Ainsi, celles-ci ne figurent pas dans les premières fiches de poste sorties dès le 16 août aux Finances pour le recrutement de chefs de service (avec appel à des contractuels pour moins d'un an). L'essentiel est pour eux de fermer des Centres des Impôts (avec un objectif d'un par département).

Il en va de même pour d'autres fonctions régaliennes (jusque dans des bâtiments de la marine nationale ou des gendarmeries où il n'y aurait plus que des réservistes !) Cela ne fera que renforcer la désertification rurale contre laquelle les Gilets jaunes se sont dressés (tout en réclamant moins d'impôts)

J. M. :

D'accord avec tout ce qui vient d'être dit, à quelques nuances près.

Risque d'éclatement par corps, si chacun veut sauver ses caractéristiques propres. D'ailleurs, la pénibilité est vue comme une question purement physique (troubles musculo-squelettiques, travail de nuit), alors qu'elle concerne aussi le stress (nouvelles méthodes de management, obligation de résultats, etc, avec des burn-out jusque dans la FP, désormais).

La faiblesse du syndicalisme « cadres et techniciens » (pour simplifier) peut expliquer que cette question n'apparaisse pas dans les grandes confédérations (le rôle de la CFDT étant évidemment, là comme ailleurs, globalement, voire particulièrement négatif). D'ailleurs, la réforme Balladur (loi du 21 août 1993) n'a pas suscité de luttes importantes, un très grad nombre de salariés du privé (seuls concernés à l'époque) ayant, pour ceux qui devaient partir avant 2000, commencé tôt (le représentant CGT au COR, en 2000)

J -Y. B :

Jeu du gouvernement actuel : opposer retraités actuels et futurs.

Or la reforme pèsera évidemment sur nos propres pensions.

De plus, la question de la FP pose celle de l'accès aux services publics et concerne donc notre pouvoir d'achat.

Ne pas accepter segmentation : on veut revalorisation des traitements (et des pensions) et on refuse une réforme systémique.

Il ne faut pas succomber à la tentation qui a pu être, dans les syndicats, de troquer l'obtention de cette revalo contre l'acceptation de la réforme. A Montpellier, la journée du 8 a été une réussite, surtout dans la mesure où on a vu une convergence retraités/ EHPAD (y compris leurs directeurs) et Aide à domicile.

La FGR a de ce point de vue un rôle indispensable pour former le front nécessaire.

J-L. D.:

Après 2003 et 2010, le pouvoir s'attend à une résistance forte. Il est important que nous ayons été présents le 8, et que nous aidions à la convergence entre retraités actuels (qui auraient tort de se croire à l'abri), actifs et jeunesse.

E. M. :

Certes, le premier problème, pour nous, est : comment faire vivre la FGR ? Mais surtout, un paradoxe : de plus en plus de militantisme en dehors des cadres « normaux » : Gilets jaunes, stylos rouges font payer aux syndicats leurs erreurs.

La CFDT (1er syndicat du pays, même si pas ds FP) représente un vrai danger

M. V. :

Dans les mouvements évoqués : absence de « chefs », de responsables, d'objectifs précis Il est positif qu'en mars 2017 le pouvoir ait eu peur des retraités

SUR LES CDCA

Un échange très riche

(J.-Y. B. notera qu'il ne peut avoir lieu de la sorte dans nos organisations syndicales)

Dans le GARD, présence ds la Conférence des Financeurs, où l'ARS cherche une politique commune avec CDCA et CD (E. M.) Mais dans la commission « mixte » (PA et PH), statutaire, aucune synthèse n'a été établie. Pas de secrétariat de séance, pas de c-r. (G. M.)

Dans l'AUDE, depuis la mise en place, fonctionnement positif à ts les points de vue. Matériellement : indemnités de déplacement, secrétariat. La CFDT s'associe aux autres organisations syndicales. Nous sommes associés à la Conférence des financeurs. La vie quotidienne ds les EHPAD a pu être dite devant l'ARS, et les pbs des 2 formations liés (handicapés vieillissants : question de leur accueil dans des lits « dossés à des EHPAD, déjà en manque de places). En plénière, le PRS a été rejeté, de même que le PRIAC

En LOZÈRE, le premier problème est celui du petit nombre de militants. Nos représentants (S. B. et Daniel BARLET, en même temps avec la casquette FSU) ne peuvent assister qu'aux plénières, par manque de temps. Des échos positifs sur les commissions qui fonctionneraient bien.

Dans les PYRÉNÉES ORIENTALES, on peut parler d'un épuisement des militants (Roger GARDEZ et Robert BLANC) avec des retours négatifs

De même dans l'HÉRAULT, nos représentantes sont épuisées : le CD boucle tout, ne laisse aucune initiative, aucun moyen de fonctionnement.

M. V. rappelle l'existence sur le site d'un onglet EHPAD, à alimenter.

Accord sur la nécessité de poursuivre ces échanges

Après un point sur la vie interne et nos relations avec nos partenaires (dont il pourra être rendu compte oralement lors des CED), la réunion s'est terminée sur un point « finances » où un accord sur la prise en compte des frais des régionales par les départements a facilement été trouvé.

Par contre, l'Aude a exprimé vigoureusement son exaspération devant le fonctionnement des montants du versement national/SD : nécessité de la transparence , c'est-à-dire prise en compte de tous les avoirs des SD, dont certaines disposent de fonds, voire d'immeubles ( !) dont elles ne font pas gd chose. Alors qu'en faisant des économies sur les frais de fonctionnement, on s'expose à se voir ponctionner davantage sur la somme restant disponible.

M. V. rappelle qu'il est nécessaire, mais long et difficile de lutter contre les (mauvaises) habitudes de certains.

 

Compte rendu de la Commission Exécutive départementale (CED) de la FGR-FP 11 - 30 septembre 2019

Présents : 10 (sur 13 membres élus) en présence de Jean Médan, délégué régional.

Secrétaire de séance : Jean-Pierre Maisterra

 Ordre du jour :

1) Situation générale et actions

Alain C. a tracé les grandes lignes de la situation internationale (inquiétante) comme intérieure (derrière les « shows » présidentiels, se poursuit une politique violente et inégalitaire)

Différents aspects de cette politique ont été au centre des débats :

- la déstructuration du système de chômage avec des conséquences catastrophiques pour les privés d'emploi,

- les violences policières,

- la réforme de la fonction publique et du système éducatif.

Le suicide de la directrice d'une école de Pantin est le reflet tragique du mal-être, de la souffrance, du sentiment d'abandon, de la perte de sens du métier chez nombre de nos collègues actifs !

- la réforme des retraites

Trois données à avoir en tête :

a) c'est une réforme systémique,

b) elle repose sur un arbitraire. La part des retraites dans le PIB est aujourd'hui de 13,8%. L'objectif est de la diminuer de 2% alors que le nombre de retraités va augmenter,

c) alors que le COR vient de rappeler que le système actuel tend vers un équilibre financier et qu'il existe de fait une égalité en termes de pension entre les secteurs privé et public.

Quelques éléments encourageants :

- recul du pouvoir sur la fiscalisation des aides à domiliciles pour les personnes du plus de 70 ans,

- premières réactions à la réforme des retraites ; manifestation du 21 septembre de FO, journée d'action du 24 septembre de la CGR, Sud, FSU, grèves massives chez les personnels de la RATP et chez les avocats,

- marches citoyennes pour le climat.

Décisions d'action du groupe des 9 :

. se joindre aux initiatives des actifs,

. mobilisation du 8 octobre , ce sera la huitième sous la mandature de Macron. Un tract sera distribué sur les marchés de Carcassonne et de Narbonne. Un rassemblement est prévu dans chacune de ces villes, précédé par une conférence de presse.

. envoi de délégations à Paris le 21 novembre.

2) Fonctionnement de la direction nationale

Des difficultés avec l'indisponibilté du secrétaire général.

3) Régionale

Elle se tiendra à Narbonne le mercredi 9 octobre à partir de 9 heures au siège de la FSU (rue des moulins)

Inscriptions à ce jour :

Gard : 4

Hérault : 4 ou 5

Lozère : 2

Pyrénées orientales : 2 (?)

Aude : 5

Le repas sera pris à la MJC

Ordre du jour :

actualité et actions, fonctionnement des instances, fonctionnement des sections départementales, relations entre les sections départementales et l'intersyndicale, le groupe des 9 ou le pôle des retraités, question financière...

4) Section départementale

Etat des lieux :

. 213 adhérents

. 13 membres élus à la CED dont 11 FSU

. Deux bulletins de liaison : l'un en automne, l'autre au printemps (coût de réalisation et d'envoi : 250 euros)

. Envois ponctuels d'information aux adhérents selon l'actualité

. Difficulté liée à l'absence d'adresses mail pour 2/3 des adhérent.e.s

. Situation financière : 2739 € disponibles en début d'exercice comptable 2019

5) CDCA

Nouveauté : création d'une commission d'accompagnement et d'aide à domicile.

Problématiques des personnes handicapées vieillissantes (PHV) notamment des personnes à handicap psychiatrique :

- à 60 ans, elles perdent leur statut d'handicapée et donc les prestations qui l'accompagnent,

- le nombre de places dans les établissements spécialisés est insuffisant. Ces personnes sont alors orientées vers des EHPAD qui ne sont pas adaptés (âge, comportement, activités.).

Fin des travaux de la CED : 12h30

 

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