Photo Nathalie AMEN-VALS

Après la modeste   mobilisation de mardi dernier, pour un baroud d'honneur contre la réforme des retraites, c'est au square Gambetta qu'une nouvelle mobilisation était organisée hier, à 14 h 30.

Un rendez-vous cette fois fixé par les organisations syndicales de retraités (CFE-CGC, FO, CFDT, CGT, FGR-FP, Unsa, FSU, CFTC).

Avec, pour mots d'ordre,   « l'augmentation immédiate des retraites » et   « une réponse collective et solidaire à la perte d'autonomie » .

Des revendications portées par une cinquantaine de personnes pour appeler à une réponse publique de la gestion de la dépendance, en refusant que le système des assurances privés prenne le dessus.    

Photo F. TALLIEU

« C'est bien, on fait   l'union aujourd'hui mais il faudrait bien que ce ne soit pas seulement sur le papier, mais que ça se voit ! » . Le militant de la CGT retraité résumait bien l'impact de la manifestation organisée, hier après-midi, devant la sous-préfecture par les syndicats de retraités.

Une belle union pour déposer une motion auprès de la représentante de l'État, via une délégation regroupant FSU, CGT et retraités de la fonction publique. Motion qui demande une réponse au problème de la perte d'autonomie. Qui refuse une solution privée ou portant sur les successions. Et demande une revalorisation des pensions. Elle revendique enfin des propositions claires. Du gouvernement comme des partis politiques.

Sous la pluie, seule une soixantaine de personnes avait  répondu à l'appel.

Peu de monde hier sur le parvis de la Médiathèque pour cette neuvième journée./Photo DDM

Peu de monde hier sur le parvis de la Médiathèque pour cette neuvième journée./Photo DDM

Ce n'était certes pas une manifestation pour la défense des retraites uniquement. Ce n'était certes plus une manifestation unitaire car seuls CGT, la CFDT, Unsa, FSU, et Sud appelaient hier à manifester. Mais force est de constater qu'il n'y avait tout au plus qu'environ 300 personnes présentes sur le parvis de la Médiathèque, lieu de rendez-vous : « nous entrons dans une deuxième séquence de ce mouvement par l'ancrage des lutes dans les entreprises. La Comurhex a gagné l'ouverture de négociation sur les congés de fin de carrière permettant des départs anticipés.

[…] Exigeons l'ouverture de négociations annuelles obligatoires comme le prévoit la loi dans toutes les entreprises pour porter les revendications, retrouvons-nous nombreux jeudi 25 à 16 h 30 devant la sous-préfecture avec les retraités et le 15 décembre avec tous les salariés européens, refusons les politiques d'austérité exigées par l'Europe et le FMI » résumait la CGt

Photos DDM, Jean-Luc Bibal.

Du monde, bien sûr, mais moins que lors des dernières grandes manifs organisées pour balayer d'un trait d'un seul le projet de réforme des retraites. La mobilisation d'hier a souvent pris des allures de baroud d'honneur au pied du Rocher de la lutte, sur le boulevard Jean-Jaurès de Carcassonne. Parmi les 150 personnes présentes à ce rassemblement, des salariés, des retraités et… quelques lycéens, « parce que le mouvement nous concerne depuis le début vu qu'il s'agit de notre avenir professionnel » disent par exemple Loïc et Julien, du lycée Jules-Fil de Carcassonne.

Au micro, quelques interventions, dont celle d'Alain Rousseau, le secrétaire départemental de la CGT, plus grognard que jamais dans le discours. « Le combat pour la justice sociale n'est pas terminé. Le sujet des retraites est trop important pour qu'on laisse tomber. » Justement, personne parmi les manifestants n'entend baisser les bras. Pour preuve, ce référendum qui circule dans les rangs pour dire encore et encore « non » au projet de loi de réforme des retraites. Parce que, rappelons-le, si le projet est aujourd'hui adopté, il ne recevra application que dans quelques mois.

© AFP - Philippe Desmazes

Les manifestants   rassemblés devant le Rocher de la lutte, hier, contre la réforme des retraites, étaient environ deux cents. Baroud d'honneur ? Alain Rousseau, pour la CGT, s'insurge :   « Ça fait deux mois que j'entends ça ! Ce qui est vrai, c'est que le mouvement rentre dans une autre phase. » En effet, les revendications vont porter   « sur les salaires, la pénibilité, les conditions de travail… » Victor Chabert, de l'UNL (lycéens) souligne :   « Nous ne serons pas une génération sacrifiée et victimes des expérimentations d'un gouvernement qui préfère faire des économies plutôt que de miser sur les jeunes et l'avenir de la France. » Pour la première fois depuis le début du conflit, une délégation a été reçue par le directeur de cabinet de la préfecture.

La journée d'actions locales contre la réforme des retraites organisée hier par la CGT, la CFDT, la FSU, l'Unsa et Solidaires est restée très limitée, avec 52.000 participants selon le ministère de l'Intérieur et très peu d'arrêts de travail. […] « Nous gardons comme objectif d'empêcher la mise en oeuvre concrète » de la loi sur les retraites à compter du 1 er  juillet 2011, a déclaré Bernard Thibault (CGT). Alors que de nombreuses négociations doivent reprendre prochainement avec le patronat, ce baroud d'honneur visait aussi à remettre sur le devant de la scène des revendications sur l'emploi, les salaires et les conditions de travail.

Derek PERROTTE

A Carcassonne et Narbonne, les cortèges se sont respectivement formés dès 10 h 30 au square André-Chénier et devant le Théâtre.

A Narbonne, la mobilisation serait donc légèrement en baisse mais les discours affichent une détermination inchangée, tandis qu'à Carcassonne nos confères de Midi Libre annoncent à peine 2 200 personnes et une chute ici très sensible de la mobilisation comme lors de la journée du 28 octobre dernier.

Ceux-là ne sont pas encore fatigués. Photo DDM, Sylvie Leclercq.

Le dernier rassemblement contre la réforme des retraites a été, comme prévu, moins dense que les précédents. Cependant les organisations syndicales refusent de céder à la résignation, aidées par un appel à mobiliser chez les jeunes dès la semaine prochaine.

Carcassonne a marqué le pas lors de cette dernière journée de mobilisation intersyndicale et de manifestation, cependant 2 200 personnes selon les services de police, 2 500 selon la CGT ont défilé hier matin du square Chénier aux Jacobins… plus exactement jusqu'à la permanence de l'UMP sur le boulevard du commandant Roumens...

© AFP - Philippe Desmazes

Sept Français sur dix ont soutenu la journée de mobilisation de samedi sur les retraites, même si pour près des deux tiers d'entre eux, le relèvement de l'âge légal de départ est inéluctable, selon un sondage de l'Ifop à paraître dans le Journal du Dimanche.

Le mouvement de manifestations de samedi est justifié pour 70% des sondés, contre 30% d'un avis contraire, selon l'enquête réalisée avant la journée, marquée par la plus faible participation depuis la rentrée (entre 375.000 et 1,2 million).

Concernant le recul de l'âge légal de départ de 60 à 62 ans, 64% des Français répondent par l'affirmative à la question de savoir s'"il fallait bien en passer par là", tandis que, pour 36%, "il fallait s'y opposer par tous les moyens".

Manifestation contre la réforme des retraites, le 28 octobre à Marseille. AFP/ANNE-CHRISTINE POUJOULAT

La nouvelle journée de grève et de manifestations organisée jeudi 28 octobre en France contre la réforme des retraites a été marquée par une forte baisse de la mobilisation. Combiné aux vacances de la Toussaint, le vote, mercredi par le Parlement, de la loi qui repousse à 62 ans l'âge légal de la retraite a pesé sur la densité des cortèges et la participation aux grèves […]

[…] Les différentes manifestations à travers la France avaient rassemblé 560 000 personnes, selon le ministère de l'intérieur, et près de deux millions selon la CGT. Les estimations étaient respectivement de 1,1 et 3,5 millions de mêmes sources lors de la précédente journée nationale de mobilisation, le 19 octobre [ …]

[…] L'intersyndicale doit se retrouver le 4 novembre pour faire le point sur la suite du mouvement. Une autre journée de mobilisation a d'ores et déjà été décrétée, samedi 6 novembre, pour permettre aux salariés du privé de se faire entendre. Les dirigeants syndicaux évoquent, sans plus de précision pour l'instant, de "nouvelles formes d'action" et rejettent en bloc l'idée de troquer les retraites contre des négociations sur l'emploi des jeunes et des seniors.

7e manifestation, ils sont toujours là .

3 500 manifestants selon les syndicats ont manifesté, hier dans les rues de Carcassonne, 2 900 selon les renseignements généraux. Une belle mobilisation pour cette septième manifestation en deux mois contre la réforme des retraites.

Plus de 3 500 manifestants. C'est à la fois peu et beaucoup ! Après deux mois de mobilisation, alors que la réforme a été votée, qu'il s'agissait là de la septième manifestation depuis septembre dernier et de plus en période de vacances scolaires, les syndicats peuvent être satisfaits.

Plus de 3 500 à Carcassonne, la fourchette est plus large à Narbonne entre syndicats et police, les premiers annonçant 5 000 manifestants, les seconds, 3 200.

Des débats et des tables rondes ont eu lieu tout au long de la journée./ Photo DDM, J.-L.B

Dans le cadre de la semaine bleue, destinée aux personnes âgées, le conseil général a organisé toute la journée d'hier, dans ses locaux, une manifestation pour les retraités sur le thème ; « Vivre, vieillir et rester créatif ».

Le président de la Commission d'information et d'animation de la CODERPA (Comité départemental des retraités et des personnes âgées) a présenté cette journée qui a été ponctuée de nombreuses conférences : « La créativité tout au long de la vie » par Françoise Danto, professionnel de santé, « Quand je deviens un autre », par le docteur Philippe Sol, « Et si on inventait des chansons » par Edith Calas, art-thérapeute… puis au cours de l'après-midi des tables rondes ont permis d'aborder d'autres sujets, « Vieillir en créant », « Rêve d'écrire », « Musique en chœur »…

À noter que des nombreuses associations qui évoluent autour des personnes comme des établissements EHPAD, MSA, France Alzheimer… tenaient des stands pour présenter leurs activités.

ECRIT PAR Derek PERROTTE Journaliste

Les manifestations contre la réforme des retraites ont réuni de 1,1 million (selon la police) à 3,5 millions de personnes (selon la CGT). Les lycéens ne désarment pas et de nouvelles scènes de violence ont émaillé la journée. François Chérèque (CFDT) a lancé un appel au calme.

Des manifestants apparemment inlassables, une opinion publique toujours aussi remontée, des lycéens loin de désarmer, une pénurie d'essence qui se poursuit et de nouvelles scènes de violence, à Lyon notamment, sur fond d'interventions policières croissantes : la France a continué, hier, à s'enfoncer dans une crise sociale à l'issue toujours aussi incertaine.

Les 260 manifestations recensées ont réuni de 1,1 million de personnes, selon la police, à 3,5 millions, selon la CGT. Des chiffres proches de ceux du pic du 12 octobre (voir graphique).
La détermination affichée dans les cortèges pour la troisième fois en une semaine, la sixième depuis la rentrée, rend très incertain le pari de l'Elysée de miser sur un essoufflement une fois la loi votée au Sénat, demain ou après-demain.

Symboliquement la manifestation s'est disloquée devant la porte Narbonnaise, à l'entrée de la Cité./ Photo DDM, Jean-Luc Bibal.

Près de 8 000 manifestants selon l'intersyndicale, 4 300 pour la police, la 7e manifestation contre le projet de réforme des retraites a quoi qu'il en soit mobilisé plus de monde que la précédente. Elle s'est achevée devant la porte Narbonnaise, à la Cité.

À défaut de convaincre le gouvernement de réviser son projet de réforme des retraites, les manifestations s'enchaînent sans que la mobilisation ne faiblisse. Hier encore, à Carcassonne, près de 8 000 personnes selon l'intersyndicale et 4 300 selon la police, sont redescendues dans la rue. Samedi dernier, la Direction centrale du renseignement intérieur (ex-Renseignements généraux) avait arrêté son compteur à 4 200 manifestants.

Sur le square André-Chénier, Jean-Luc Fraisse, secrétaire adjoint de la CFDT a redit au nom de l'intersyndicale tout le bien que la majorité des Français pense d'une réforme des retraites jugée « antisociale », « injuste car ce sont les plus modestes qui vont payer 85 % de son coût » et « économiquement inefficace ».

© L'Indépendant

La manifestation, hier matin, a dépassé les chiffres de samedi dernier, grâce à une énorme mobilisation des lycéens. Avec 1 500 jeunes dans la rue, en tête de cortège, la manifestation a rassemblé 8 000 personnes. Le défilé, parti du Théâtre à 10 h était plus long de 250 mètres que les précédents. Démonstration réussie.

Trois journées d'action en une semaine, des initiatives de blocages, des grèves reconductibles décidées en AG, l'intersyndicale hausse le ton.
Persuadée que le vote au Sénat n'est en aucun cas synonyme de date butoir, elle durcit le mouvement. « On va bloquer le pays, multiplier les actions de blocus, le gouvernement prend du temps, mais il finira par lâcher du lest » estime un militant CGT.

« Partout dans le pays, dans les entreprises, dans les lycées, dans la rue la colère grandit au rythme de l'intransigeance du gouvernement toujours sourd au sujet de cette réforme injuste des retraites » a constaté la CGT qui a appelé l'ensemble des salariés, sans emploi et retraités à participer aux actions intersyndicales et interprofessionnelles. Hier, les manifestants, par leur nombre, ont montré qu'ils étaient fermement décidés à ne rien lâcher. Ils ont été rejoints par les lycéens, qui, par centaines, avaient bloqué l'entrée des lycées hier matin. À Lacroix, chaînes humaines et containers interdisaient l'accès des élèves à l'établissement. Dans le cortège, des lycéens en skate, d'autres en scooter donnaient une tonalité différente à cette manif.

Galerie de photos   Denis Joulia et Jean Soubra Une vue de l'assistance Convivialité de rigueur Henri Martinole au cours de la conférence Au musée de la chapellerie Photos FGR 11

Le jeudi 14 octobre à Mirepeisset se tenait la journée d'automne de la FGR/FP 11 .Cette journée remplaçait celle du mardi 12 octobre, déplacée pour cause de d'action nationale .

Le Secrétaire Départemental, Jean SOUBRA, remerciait les présents et demandait une minute de silence pour la mémoire de Jean DENAT, Trésorier adjoint, décédé le mardi 5 octobre .

Deux mots pour définir l'activité de la FGR/FP :

• UNITE parcequ'il il y a dans notre pays 14 millions de retraités, qu'il ne faut pas se tromper d'adversaire et que ce n'est qu'unis que nous pourrons nous faire entendre .
• AVENIR parce que la FGR/FP ne se sent pas reconnue alors que la désyndicalisation se poursuit. 

La rue combat la réforme des retraites ; à toutes ces dates (7 septembre, 15 septembre, 25 septembre, 2 octobre, 12 octobre) alors que nous soutenions les actifs, s'ajoute la date du 25 novembre, manifestation des retraités, avec la perte d'autonomie et le pouvoir d'achat comme thèmes.

Le Secrétaire départemental adjoint, Denis JOULIA intervenait à son tour :

Depuis l'A.G. du 1er Avril, voici quelles sont les activités auxquelles j'ai participé en votre nom ou avec vous :

1. Le 23 Avril, l'intersyndicale des Retraités de l'Aude a été reçue une 2ème fois par Mme Le Préfet.
   J'y ai présenté mon analyse de la dépendance dans l'Aude, c'était mon rôle au sein de l'Intersyndicale.
   Simplement 2 chiffres :
   • Celui des + de 80 ans passera de 20 894 en 2005 à 35 615 en 2030,
   • Celui des personnes atteintes de maladies neurovégétatives, 25% des + de 80 ans, passera de 5 200 en 2005 à 8 900 en 2030.
2. Puis nous avons traité, d'abord en Intersyndicale départementale, le problème de l'A .R.S. (Agence Régionale de Santé) sur la base des propositions faites par Albert BONNERY.
   1 réunion départementale, 2 Régionales, la grille a été approuvée… et pourtant, nous sommes les seuls, pour le moment, à l'avoir appliquée.
   Charles Fructus de la CFE-CGC a été présenté par le CODERPA de l'Aude et nommé à l'ARS !
3. Au cours des derniers mois, nous avons apporté notre soutien aux 8 manifs des actifs (27 mai, 24 juin, 13 juillet, 7, 15 et 23 septembre, 2 et 12octobre).
   Enfin nous avons commencé à préparer notre manif, celle des retraités, du 25 novembre.
4. Dernier sujet que j'évoquerai devant vous : le CODERPA et la « Semaine bleue », journée sur la “Créativité” qui aura lieu ce 21 octobre au Conseil Général à Carcassonne .

Narbonne accueillera le Congrès National en Juin 2012, quelques grandes lignes ont été évoquées .

Après ces compte rendus de l'importante action syndicale, nous avons écouté avec attention la conférence de M. Henri MARTINOLE de l'association Histoire et généalogie en Minervois.

Un sympathique repas clôtura cette fructueuse matinée.

L'après-midi, ceux qui le souhaitaient ont pu visiter le musée de la chapellerie du Somail où Antoine Ramonéda, issu de plusieurs générations de chapeliers, expose les couvre-chefs qu'il a collectionné toute sa vie

Jean Soubra

© Cl. Boyer

Ils étaient 6 000 selon les syndicats et 4 200 selon la police à manifester, ce samedi matin à Carcassonne contre la réforme des retraites.

Une cinquième mobilisation depuis le 7 septembre, aussi importante que celle du samedi 2 octobre.

Du côté des responsables syndicaux comme des lycéens,  on prépare déjà la grande manifestation de mardi.

© P. Leblanc

C'était la 4ème journée d'action depuis début septembre à Narbonne.

Avec près de 7 000 personnes dans le défilé ce samedi matin, la démonstration est réussie : le mouvement reste sur des bases solides et ne s'essouffle pas, bien au contraire.

A Toulouse, la manifestation a réuni 130 000 personnes selon les syndicats et 24 000 selon la préfecture. (AFP)

Alors que les syndicats jugent la mobilisation équivalente à celle du 2 octobre, le ministère évoque " le plus bas niveau de participation " depuis le début du mouvement.

Quelque 825 000 personnes ont manifesté samedi 16 octobre en France pour la défense des retraites, selon le ministère de l'Intérieur qui note "le plus bas niveau de participation" des cinq journées de mobilisation contre la réforme des retraites organisées depuis la rentrée. Le 2 octobre, l'autre journée de mobilisation organisée un samedi, l'Intérieur avait recensé 899 000 manifestants dans 150 rassemblements. Ils étaient 1 230 000 personnes le mardi 12 octobre, selon les chiffres du ministère. Cette baisse "confirme celle enregistrée à la mi-journée", a-t-on précisé au ministère.

Très forte mobilisation hier à Carcassonne avec un cortège de 1,2 km de long et plus de 10 000 manifestants./ Photo DDM, Roger Garcia

Très forte mobilisation hier encore avec selon les syndicats plus de 10  000 manifestants et selon la police un peu plus de 5 600. Les lycéens en nombre ont rejoint le mouvement décidés, eux aussi, à se faire entendre.

Sans aucun doute c'est la plus grande manifestation qu'a connue Carcassonne depuis le début du mouvement, voire depuis quelques années, contre le projet de loi des retraites. Une quatrième manifestation depuis début septembre qui a de nouveau mobilisé salariés, du public et du privé auxquels sont venus se joindre de très nombreux lycéens, 600 à 1 000 selon les syndicats, de différents établissements scolaires de la ville. Selon la police la manifestation comportait 5 600 manifestants et comme le veut désormais la tradition les chiffres des syndicats sont tout autres, 10 000 à 11 000 selon eux.

© L'Indépendant

Accélération du mouvement social : après la réussite de la mobilisation d'hier, l'intersyndicale appelle à un rassemblement devant la sous-préfecture aujourd'hui à 18 h et à une manifestation samedi 16 octobre à 10 h 30.

Les précédentes manifestations avaient montré avec quelle force les salariés refusaient le projet de retraite. Avec plus de 7 500 personnes massées, hier matin, devant le théâtre, rejointes au cours du défilé par quelques centaines grappillées au passage, le rassemblement d'hier a donné le ton de la détermination.

Une telle participation, augmentée pour la première fois de lycéens, a encouragé les organisations syndicales à amplifier le mouvement. “ Réussir aujourd'hui est un impératif, car tout ce qui peut modifier le projet actuel du gouvernement sera une amélioration. "

4 000 manifestants selon la police, plus de 6 000 selon les syndicats. Toujours est-il qu'il s'agissait là d'une manifestation intergénérationnelle. Photos DDM, Sylvie Leclercq

Dix heures trente au portail des Jacobins.

L'intersyndicale, qui regroupe sept organisations, avait prévu un simple rassemblement pour cette nouvelle mobilisation. Mais face à l'affluence des manifestants, les délégués décident d'effectuer un tour de ville, comme lors de la manifestation de septembre dernier.

Il faut dire qu'au fil des minutes, le rassemblement ne cesse de s'amplifier, aux syndicalistes viennent s'ajouter des familles, des retraités, des salariés du privé comme du public et aussi des jeunes, de très nombreux jeunes.

6 000 manifestants le 23 septembre, 6 500 hier ? « De toutes façons, eux ils comptent les pieds, nous les têtes... » L'analyse ne sera pas forcément partagée par les syndicats... Mais le trait d'humour, signé, hier, par un policier, en marge de manifestation narbonnaise contre la réforme des retraites, résume à merveille le grand écart à nouveau enregistré dans les estimations. 7 000 du côté des syndicats, 3 600 pour les policiers, les chiffres varient du simple au double.

Mais l'essentiel est finalement ailleurs. Tout le monde se rejoignait, hier, sur un point : la mobilisation a sensiblement progressé à Narbonne. Le mécontentement, ou du moins sa traduction dans la rue, semble gagner du terrain.

7 500 personnes (4 400 selon la police) sont redescendues dans les rues de Carcassonne hier pour manifester leur hostilité au projet de réforme des retraites.

Ils sont revenus.

Hier matin, devant le parvis du Théâtre, les Narbonnais étaient présents au rendez-vous de la grogne contre la réforme des retraites. A l'appel de l'intersyndicale mais aussi de FO. Et le cortège s'était même enflé de davantage de jeunes, bacs pro, lycéens - et enseignants - de Lacroix. 6 000, 6 400... Un peu moins ?

Bien que la réforme ait été votée à l'Assemblée Nationale hier après-midi , les organisations syndicales restent mobilisées. Devant « Le Rocher de la Lutte », l'intersyndicale CFDT/CGT/CFTC/CFE-CGC/Solidaires/FSU/UNSA a redit ne pas vouloir lâcher du lest. En plus des lettres qui ont été adressées aux parlementaires et aux représentants de l'État, ces organisations ont voulu entretenir la pression en vue de la prochaine manifestation le 23 septembre (le rendez-vous est fixé à 9 heures 30, square André Chénier à Carcassonne).

L'intersyndicale ne veut pas tenir compte du vote, hier, dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale. « La navette entre les deux chambres parlementaires ne fait que commencer, dit Alain Rousseau (CGT). Nous ne sommes pas contre une réforme du régime des retraites à condition qu'elle tienne compte des revendications exprimées par les salariés et organisations syndicales. Nous voulons une réforme sur le principe de la répartition ». Cette mobilisation avait été rejointe par les représentants du syndicat Force Ouvrière qui ne s'étaient pas alignés jusqu'à maintenant sur les positions de l'intersyndicale. Hier, Jean Esparbié, secrétaire adjoint de l'union départemental FO estimait que « le gouvernement avait lâché des mesurettes ». A Force Ouvrière a poursuivi ce dernier, « nous disons qu'il faut retirer le texte du gouvernement et discuter »

Ils étaient une centaine de personnes, hier soir, à manifester leur mécontentement devant la sous-préfecture de Narbonne. Une manifestation qui a permis de garder la population sous tension avant le grand rendez-vous du 23 septembre. "Nous étions 6 000 dans la rue à Narbonne le 7 septembre dernier. Cette fois, nous pourrions être encore plus", assure Christophe Garreta (CGT). Une délégation de l'intersyndicale (CGT, CFDT, CGE / CGC, Sud, Unsa, CFTC) a été reçue par Marie-Paule Bardèche, la sous-préfète…

En 2004, Sarkozy a dit : quand il y a un million de personnes dans la rue, les syndicats ont un problème. Quand il y en a trois, c'est le gouvernement qui a un problème. Soyons plus de trois millions dans les rues, le 23 septembre !"

La tête du cortège a déjà atteint le pont de la Liberté que les derniers manifestants piétinent encore sur le parvis du Théâtre. Le quai Vallière est noir de monde. Les leaders syndicaux affichent leur satisfaction : ils sont 6 000 à avoir répondu à l'appel à la grève, hier matin. Bien décidés à ne pas battre en retraite, mais à fouler le pavé narbonnais en protestation au projet de réforme des retraites. Salariés de Véolia, Casino, Val d'Orbieu, Lézignan Embouteillage, ASM, Lafarge, de la Scène nationale... Personnel des crèches, enseignants, hospitaliers, élus... « on voit bien que cela n'est pas un mouvement sectoriel. Tout le monde en a ras le bol » , lance-t-on au micro.

Public ou privé, quinquagénaires ou adolescents, tous entendent « donner un coup de semonce à ce gouvernement ».
Rendez-vous est pris pour un deuxième round. Car ils l'assurent : « Cette partie-là, nous pouvons la gagner » .

A l'appel de six syndicats, une centaine de manifestants se sont retrouvés hier, à 18 h, devant les grilles de la sous-préfecture.

Certes, ils n’étaient pas extrêmement nombreux. Mais qu'importe : les syndicats étaient bien là, mobilisés malgré les vacances et la chaleur estivale. La CFDT, la CGT, la FSU, l'UNSA, Solidaires et la CFTC s'étaient donnés rendez-vous hier après-midi, à 18 h, devant les grilles de la sous-préfecture. La date ne tenait pas du hasard : hier matin, le conseil des ministres examinait l'épineuse réforme des retraites. "L'une des plus dures d'Europe", lancent les responsables syndicaux à travers une déclaration commune. "Cette réforme n'apportera même pas de réponse quant à la pénibilité du travail, et provoquera l'accroissement de l'inégalité homme-femme. De plus, elle intervient dans une situation économique dégradée qui hypothèque fortement toute reprise."

Bien décidés à être présents "tout au long du processus législatif", les manifestants ont d'ores et déjà promis de se retrouver le 7 septembre prochain... jour de l'ouverture du débat parlementaire. En attendant, ils ont déposé hier, dans la boîte à lettres de la sous-préfecture, près d'un millier de cartes-pétition demandant l'arrêt de la réforme en cours. Histoire de maintenir la pression...

Photo J.F.

…,à 17 h, hier, la CGT n'était pas seule. … Ce 13 juillet réunissait …les syndicats CFDT, FSU, UNSA et CFTC pour ce rassemblement qui a été marqué symboliquement, à son issue, par une « Garden party sociale et populaire », face au rocher de la Lutte. « C'est un pied de nez à la garden party annulée par Sarkozy qui veut nous faire croire avec ça qu'il fait des économies »...

L'objectif des syndicats est de maintenir, malgré les vacances, la pression pour réussir leur journée (nationale) du 7 septembre prochain, toujours contre la réforme des retraites, le jour même où elle sera discutée au Parlement.

Motion remise... Même si la délégation syndicale n'a pas été reçue par M me le préfet, une motion unitaire a été remise à l'accueil de la préfecture.
On y parle de « réforme injuste et inacceptable » qui « n'apporte pas de réponse sur le plan de la pénibilité et qui aggrave les inégalités entre les hommes et les femmes. » Les syndicats estiment que cette réforme des retraites « est une des plus dures d'Europe qui arrive dans une situation économique dégradée. »

R.F.

L’Indépendant : CARCASSONNE. Ils étaient 4 000 selon les syndicats et 3 000 selon la police à arpenter les boulevards de la ville, hier matin, contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Salariés du public et du privé, tous syndicats confondus, sauf FO, ont crié leur colère avec détermination.

Midi Libre : NARBONNE RAPPEL : Ils n'atteignaient pas le millier le 1er mai, et dépassaient les 2 000, le 27 mai dernier

Depuis la présentation, le 16 juin, du projet gouvernemental de réforme des retraites, la mobilisation syndicale s'est clairement durcie. Ils étaient ainsi près de 4 500 dans les rues de la ville, hier, à l'appel de l'intersyndicale dont seule FO s'était exclue.

Les échos : Yann Marec du Midi Libre considère également que cette manifestation nationale "fut un succès".

Les échos : La presse française salue vendredi le "succès" de la mobilisation contre la réforme des retraites du gouvernement, de nombreux éditorialistes critiquant sévèrement la "diversion" tentée par Nicolas Sarkozy en recevant à l'Elysée le footballeur Thierry Henry.

La dépêche du Midi :

Ils ont dit :

• UNSA > Frédéric Vaysse : « Ces mobilisations traduisent le rejet par les salariés d'une politique injuste sur le plan social et inefficace sur le plan économique ».
   
• CFTC > Jackie Vives : « Les salariés, les chômeurs, les retraités n'ont pas à payer la grève ! »
   
• Solidaires > Jean-Michel Monnet : « Les mesures sociales doivent être financées par la suppression du bouclier fiscal ».
   
• FSU > Philippe Dechaud : « Les annonces du gouvernement sur la réforme des retraites sont un recul social ».
   
• CFDT > Jean-Luc Fraisse : « Que soient mis à contribution les vrais responsables de la crise, à savoir les banquiers et les spéculateurs ».
   
• CGT > Fredi Forato : « Rien n'est joué, la bagarre ne fait que commencer. La solution c'est vous avec nous ».
   

Le Secrétaire Départemental, Jean Soubra, a ouvert la séance en dressant un rapide compte rendu du Congrès de Pau  (Juin 2010).

Deux mots le caractérisent : unité et avenir :

• unité parce que tous les retraités doivent comprendre   qu'il est nécessaire de s'unir pour défendre les acquis sociaux et la retraite par répartition.
• avenir parce que la FGR doit rassembler  tous les retraités :
  • ceux qu’elle rassemble déjà depuis 1936, dans la F.P, syndiqués et non syndiqués.
  • ceux qu’elle pourrait rassembler : tous les autres ?

La journée d'AUTOMNE  fixée au mardi 12 octobre 2010 se déroulera au Somail :

• visite de la Chapellerie et de la Librairie,
• repas à « La Garenne » à Mirepeisset.

Le prochain Congrès National de la FGR/FP  aura lieu en Juin 2012 à Narbonne. Le projet est déjà bien engagé. Une équipe se mettra au travail dès  le mois de Septembre. Les contacts extrêmement cordiaux pris au cours du Congrès permettront d’associer, à leur demande, nos voisins à cet évènement.

Le Secrétaire Départemental Adjoint, Denis Joulia, a expliqué le fonctionnement des A.R.S (Agences régionales de Santé) ainsi que le déroulement probable (la commission du CODERPA se réunit le 28 juin) de la Semaine Bleue, à Carcassonne, le 18 Octobre.

La Trésorière, Marie- Thérèse Nespoulous, a dressé le bilan de la situation financière : 47 adhérents directs à ce jour. La trésorerie est saine.

Un repas pris en commun a terminé cette réunion.

Jean Soubra 

 
Assurance maladie maternité : généralités
(assurance complémentaire - personnes âgées - aides de L'État)

75501. - 6 avril 20I0 - M. Jean-Paul Dupré attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les difficultés d'accès de certains retraités à une couverture maladie complémentaire. Les cotisations aux organismes complémentaires peuvent être variables avec l'âge : pour des remboursements identiques, le tarif augmente avec l'âge de l'assuré, ce qui conduit à des cotisations élevées pour des retraités de plus de 80 ans, sans que leurs ressources ne soient plus importantes. Or c'est surtout parmi les retraités les plus âgés que se développe la pauvreté. Il lui demande quelles mesures elle compte prendre pour améliorer )es conditions d'accès des retraités à une couverture maladie complémentaire. Il lui rappelle que cela est d'autant plus urgent que les retraités les plus modestes subissent de plein fouet les effets néfastes des franchises médicales et des nombreux déremboursements de médicaments décidés par le Gouvernement

Réponse. -… L'accès à une couverture complémentaire constituant un facteur décisif d'accès aux soins, il est donc essentiel de renforcer le dispositif de l'aide au paiement d'une assurance complémentaire de santé (ACS), dans la mesure où 7 % ,des assurés ne sont toujours pas couverts, selon la dernière enquête de l'institut de recherche et documentation en économie de la santé - (IRDES), dont la moitié pour des raisons financières. Des efforts ont donc été engagés en ce sens: le montant de l'aide a été substantiellement relevé en 2006 et le plafond de ressources a été augmenté en 2007. En outre, depuis le début de l'année 2008, un chèque santé est envoyé avec l'attestation de droits, afin que les bénéficiaires visualisent directement l'aide à laquelle ils ont droit.

… On constate ainsi une augmentation de plus de 30% du nombre de personnes ayant recouru à l'ACS en 2009 par rapport à 2008 qui s'élève aujourd'hui à plus de 490 000 personnes. Enfin, la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, a renforcé ces efforts en augmentant le montant de l'aide pour les personnes de plus de cinquante ans, ce qui doit le porter à 350€ (au lieu de 200 € actuellement) pour les personnes de cinquante à cinquante-neuf ans et à 500 € (au lieu de 400 € actuellement) pour .les personnes de soixante ans et plus….

Photo : La Dépêche du Midi

Retraites : mobilisation mitigée, juge la presse, mais le choc "reste à venir".

La presse nationale et régionale parle généralement vendredi d'une mobilisation "en demi-teinte" pour la journée d'action interprofessionnelle de jeudi ; plusieurs éditorialistes estimant que "le choc frontal reste à venir".

L’Indépendant : 2 000 personnes à Narbonne pour refuser de battre en retraite.

Ils voulaient se faire entendre : mission accomplie. Hier après-midi, à Narbonne, l'union sacrée intersyndicale (mais sans Force Ouvrière) s'est offert une visibilité de choix, à la mesure de sa détermination sur le dossier des retraites. Environ deux mille personnes se sont en effet retrouvées à 15 h, devant la sous-préfecture.
Mais hier, les participants étaient lucides : "Ce 27 mai n'est que le début de la lutte." Elle s'annonce longue et acharnée.

MidiLibre : Carcassonne. Près de 2 000 dans la rue pour les retraites

1 400 selon la police, 2 500 selon les manifestants... Allez, coupons la poire en deux : ils étaient environ 2 000 hier après-midi à défiler en centre-ville de Carcassonne pour défendre les retraites. Un succès pour les représentants de l'intersyndicale CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires qui, à l'unisson, se projetaient déjà dans l'avenir : "Ce n'est pas un baroud d'honneur. Ce n'est pas parce que des décisions vont être prises, en plein été, que nous abandonnerons le combat…"

AFP : Journée d'action: Woerth se refuse à tirer des "conclusions hâtives"

…"Je me garderai bien de tirer des conclusions évidemment hâtives parce que je suis un homme prudent", a-t-il dit sur i-Télé en réponse à une question sur les propos de Luc Chatel ayant qualifié de "faible mobilisation" les protestations des grévistes.

Les agences régionales de santé sont devenues officielles. Deux décrets concernent la représentation des personnes âgées. Nous venons de traiter le 2°.

• les conférences régionales de la santé et de l’autonomie (Décret N°2010-348 du 31/03/10).

Pour nous, les différents CODERPA de la région, devaient proposer quatre représentants et quatre suppléants d’ici au 1er juin 2010. Nous avons eu :

• Des propositions faites par Albert BONNERY,
• Une Intersyndicale Départementale,
• Deux Intersyndicales Régionales ont entériné le tableau suivant :

Nous avons décidé d'envoyer une lettre :

• à chaque président du Conseil Général  l'informant des personnes que nous présentons sur la Région,
• à Mme. la Présidente de l'A.R.S. …avec une demande de rencontre.

C'est la CFDT du 34 qui a fait les lettres signées par toutes les organisations présentes (FO et la CFTC étaient à nouveau absents...mais les postes prévus leur ont été gardés!).

Denis Joulia

Nous avons défendu :

La prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie. Dans l'Aude :

•  La population des plus de 80 ans passera de

20894 en 2005 à 35615 en 2030 soit + 70%.

• En 2030, on estime qu'une personne de plus de 80 ans sur quatre aura à souffrir de la dépendance , soit 8903 personnes !
• Il faut penser, dès maintenant, au financement des structures qui seront nécessaires alors !
• Les problèmes de l' APA qui est insuffisante et inégalitaire.

Nous avons rappelé notre revendication : La création d'un droit universel de compensation pour l'autonomie quel que soit l'âge, pris en charge par la solidarité nationale.

Nous avons rappelé que, pour nous, le recours à des assurances individuelles et au patrimoine des personnes âgées ne sont pas des solutions acceptables !

Mme Le Préfet nous a informés : (comme nous l'avions souhaité le 24 février)

• Sur les transferts  de compétences   : Etat => Département et leurs conséquences financières !
• Sur l'ARS, le Schéma régional de Santé et les :
  • Permanences de soins,
  • Services d'urgence,
  • Maisons de santé pluridisciplinaires,
  • Cabinets secondaires,
  • Maisons de garde,
  • Médecins-correspondants SAMU…

Voilà le résumé de 2 heures d'échanges entre personnes responsables.

Denis Joulia

 
C'était le moment de la Manif avec l'Intersyndicale des Retraités de l'Aude.

Nous avons défendu :

• La place du retraité dans la société :
  • Moteur économique
  • Bénévole s'investissant dans l'animation de nos communes au travers d'associations.
• Le pouvoir d'achat des retraités :
  • Retard pris sur les salaires…mais aussi sur l'inflation !
  • Augmentation, supérieure à l'inflation , des dépenses de santé.

Pris par le temps, nos camarades attendaient dehors, nous avons pris R-D-V pour le 29 Mars pour traiter plus particulièrement des Soins dans l'Aude.

Denis Joulia

Le jeudi 1^er Avril, dans les locaux du Lycée Charles CROS à Carcassonne, se tenait l'A.G statutaire de la FGR/FP 11.

Michèle SURROQUE, présidente de séance, remerciait les présents, ouvrait la séance et donnait la parole
aux différents intervenants.

Jean SOUBRA, Secrétaire Départemental, pour le rapport d'activité départemental de la section de l'Aude.

Cinq commissions exécutives dans le courant de l'année pour la bonne marche de la FGR  11, deux assemblées générales pour  faire le point de l'actualité, deux bulletins de liaison pour l'information des adhérents et de nombreuses manifestations avec les autres syndicats pour montrer notre détermination à nous faire entendre.

Denis JOULIA, Secrétaire Départemental Adjoint pour le CODERPA.

La liaison des différents CLIC (5 dans le département) et lesuivi par le Conseil Général des travaux du Coderpa .

Marie Thérèse NESPOULOUS, Trésorière, pour le rapport financier départemental et national.

Albert BONNERY, Délégué Régional, pour le rapport d'activité national.        

Les rapports d'activité et financier ont été approuvés à l'unanimité des présents.

Un sympathique repas , pris en commun dans le restaurant pédagogique clôtura cette journée .

Jean SOUBRA

 
Replacé dans son contexte : politique et économique : la crise et ses conséquences :

• Déficit de l'état : 145 millions d'euros.
• Le chômage est en passe d'atteindre « officiellement » 3 millions de personnes.
• La « Sécu. » est toujours en déficit.

La crise pour les uns et… 28 % de milliardaires en plus !!!

Les actions :

• Les « Manifs. » :
  • La dernière – proprement Retraités – le 29 février.
  • Et le soutien apporté le 23 mars à celle des « Actifs ».
• des rencontres de nos camarades aux Ministères :
  • en charge des retraités
  • en charge de la Sécu.
• des rencontres avec les parlementaires PS et PC.

Le pouvoir d'achat en baisse !

Avant, nos pensions étaient augmentées le 1er janvier.
Le report au 1er avril nous fait perdre de l'argent !
Il faut se mobiliser sur ce sujet.

Vie interne : Nous devons être plus actifs, être formés par l'organisation.

Les régionales et les rencontres départementales permettent des échanges. La Revue Nationale est un trait d'union entre nous.

Conclusion : Le rapport est celui de l'ensemble, de 2 ans d'activité !

Le Congrès se prononcera sur l'orientation. Le combat ne sera pas facile face à un Gouvernement qui ne fait pas de concessions.

Au cours du débat, est abordé le 5^ème risque . Pour Darcos :

• Rôle fondamental donné à la Solution familiale et à prendre des Assurances pour compléter les ressources !!!

Tout un programme !!!

 
Aude : 4 500 manifestants (Titrait : La Dépêche du Midi)

A l'appel de l'Intersyndicale des retraités de l'Aude , vous êtes venus nombreux soutenir, par votre présence, les manifestations Interpro. qui se déroulaient à Carcassonne et à Narbonne.

Voici quelques extraits de la presse locale :

Midi Libre-Carcassonne : « Une seule solution, la manifestation ... Sarko t'es foutu, le peuple est dans la rue. » Après un sérieux avertissement au gouvernement, dimanche dernier, lors du scrutin des régionales, l'intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Unsa Solidaire et FO a remis le couvert, hier, à travers une journée de mobilisation... Qui a rassemblé 2 000 manifestants (1 500 selon la police) sur les boulevards carcassonnais.
Les revendications portaient essentiellement sur le projet de réforme des retraites, les suppressions d'emploi dans la fonction publique et le pouvoir d'achat.

Midi Libre-Narbonne : A Narbonne, elle a rassemblé 1 500 personnes, 2 200 selon la CGT , pour un tour de ville via la gare, la Révolution et un retour devant la médiathèque. Si de nombreux salariés du privé étaient présents, le rassemblement portait sur les thèmes récurrents du pouvoir d'achat, du service public, des retraites

L'Indépendant : "Nous sommes unis pour défendre le public et le privé", insiste Frédéric Vaysse, de l'Unsa.
Retraites et salaires : Toutes les organisations syndicales se retrouvent autour du dossier des retraites. " On peut sauver le système par répartition, ça passe par un autre financement " , explique Alain Rousseau. " Il faut être intraitable sur ce dossier ", confirme Marc Adivèze, de FO.

Denis JOULIA

Deux des trois députés étaient présents hier au rendez-vous mensuel auquel ils recevaient trois organisations syndicales qui voulaient exprimer leurs inquiétudes.

Jean-Claude Pérez et Jean-Paul Dupré ont accueilli des organisations syndicales désireuses de faire passer un message. Jacques Bascou était excusé pour cause de campagne.

[...]

Dernière organisation à s'entretenir avec les députés : l'intersyndicale des retraités de l'Aude. Les retraités ont évoqué la réforme du système des retraites qui induirait la baisse de leur pouvoir d'achat. L'augmentation des retraités précaires serait déjà une réalité. Pour les syndicalistes, " l'allongement de la durée de la vie active aurait pour conséquence de créer de vieux travailleurs précaires et d'aggraver le chômage des plus jeunes ".

L'accès au soin fait aussi partie de leurs revendications, du désengagement de la Sécurité sociale à la répartition des soins sur le territoire. Enfin la prise en charge des personnes en perte d'autonomie doit être organisée. D'après leurs calculs, les plus de 80 ans auront augmenté de 70,46 % en 2030. Ils se demandent alors comment l'on pourra accueillir ces personnes " désorientées ".

Les députés ont affirmé qu'ils feront remonter ces messages à Paris.

Juliette Piolat

 
Pensions de réversion et demi-part supplémentaire attribuée à certaines personnes seules (Journal Officiel du 25 février 2010)

Mme la présidente.
La parole est à M. Jean-Paul Dupré, pour exposer sa question, n° 964.

M. Jean-Paul Dupré.
Madame la présidente, ma question [...] est relative à un dossier d'actualité, puisqu'elle concerne les pensions de réversion [...].

Dans un souci de justice sociale et fiscale, le Gouvernement compte-t-il relever le taux des pensions de réversion à 60 % pour tous les conjoints survivants, sans exception, et sans tenir compte des réversions des régimes complémentaires ; supprimer la condition d'âge pour bénéficier de la pension de réversion comme cela était prévu ; revenir au droit antérieur en ce qui concerne les conditions d'attribution de la demi-part supplémentaire ?

Mme la présidente.
La parole est à Mme Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la politique de la ville.

Mme Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la politique de la ville.
Monsieur Dupré, M. Xavier Darcos m'a demandé de vous transmettre la réponse suivante.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 traduit un effort important pour revaloriser les pensions de réversion des retraités les plus modestes. Elle met en œ uvre l'engagement pris par le Président de la République lors de la campagne électorale. Le Gouvernement a ainsi souhaité apporter une réponse rapide aux veuves et veufs qui se trouvent dans une situation sociale très précaire.

Cette loi porte le taux de la réversion de 54 % à 60 % dans le régime général, soit une augmentation de plus de 11 %. Cette augmentation, qui prendra la forme d'une majoration de pension, bénéficiera à l'ensemble des conjoints survivants âgés de plus de soixante-cinq ans et dont la retraite totale n'excède pas 800 euro. Ceux-ci représentent plus de 600 000 personnes.

S'agissant du rétablissement d'un âge minimum pour les pensions de réversions [...] la réversion n'est pas nécessairement une solution adaptée à la prise en charge des situations de veuvage précoce. En effet, elle risque de pénaliser les veuves dont le conjoint décédé n'a pu, en raison du caractère précoce du décès, acquérir que des droits très réduits à l'assurance vieillesse. L'assurance veuvage constitue, de ce point de vue, une solution plus adaptée.

S'agissant des modalités antérieures d'attribution de la demi-part supplémentaire pour les « vieux parents », je vous rappelle que cette mesure résulte d'une initiative parlementaire.

[...]Ce dispositif, institué après la Seconde guerre mondiale afin de prendre en compte la situation particulière des veuves de guerre ne présente plus la même pertinence aujourd'hui, d'autant plus qu'il aboutissait à une incohérence de notre système fiscal en favorisant les situations de rupture du couple par rapport aux unions.

Le législateur a donc décidé , à compter de l'imposition des revenus de l'année 2009, de recentrer cet avantage fiscal au bénéfice des seuls contribuables célibataires, divorcés, séparés ou veufs vivant seuls et qui ont supporté seuls à titre exclusif ou principal la charge d'un enfant pendant au moins cinq années . Il s'agit donc d'une mesure de cohérence et d'équité.

Mme la présidente.
La parole est à M. Jean-Paul Dupré.

M. Jean-Paul Dupré.
Madame la secrétaire d'État, je ne pense pas que les retraités concernés trouvent dans cette réponse quelque satisfaction. Celle-ci ne fait malheureusement que confirmer le désenchantement ressenti par les veuves, les veufs ou les personnes se retrouvant isolées. Ils ont fait part, voici quarante-huit heures environ, de l'accentuation de leur précarité au quotidien. Je suis donc très déçu par cette réponse.

 
Le mardi 2 Mars à Sète se tenait  la réunion régionale de la FGR-FP avec la participation d 'Albert Bonnery, délégué régional du Languedoc-Roussillon.

Le tour de table des différents départements : Aude, Gard, Hérault, Lozère et Pyrénées Orientales fit apparaître une grande similitude des problèmes rencontrés :

• la baisse des adhésions,
• l'inquiétude des retraités face à l'avenir,
• le pouvoir d'achat,
• la perte d'autonomie,
• quelle place pour la FGR/FP dans un syndicalisme en crise ?

Cette réunion bi-annuelle préparait le congrès national de la FGR-FP qui se tiendra à Pau au mois de Juin 2010.

Jean SOUBRA

 
Le 24 Février , à l'appel de l'intersyndicale des retraités de l'Aude, les personnes âgées participaient à une journée nationale de mobilisation .

300 devant la Préfecture... 300 devant la sous-préfecture, dans l'Aude ces manifs ont été un succès !

Lors de la rencontre avec les représentants du gouvernement, les représentants des retraités ont parlé de leurs difficultés :

• la baisse de leur pouvoir d'achat,
• la reversion,
• l'accès aux soins de qualité,
• la création du  cinquième risque.

Une deuxième rencontre aura lieu avec Madame le Préfet le 29 mars pour approfondir la réflexion sur ces sujets.

Au moment où les retraites deviennnent un des enjeux de l'année 2010, les retraités ont ainsi montré par leur présence dans la rue, leur impatience et leur inquiétude quant aux décisions futures.

Jean SOUBRA

 
Le 12 Janvier, la Commission Exécutive de la FGR-FP 11 se réunissait à Carcassonne.

Vœux 2010 :

Le Sécrétaire Départemental ouvrait la séance par des voeux, chaleureux certes, mais surtout fédéraux.

L'actualité n'est pas brillante :

Un déficit vertigineux, une dette publique en progression ...
Le rendez-vous sur les retraites aura bien lieu en 2010.
Au delà de l'âge, le mode de calcul des pensions ou la baisse des retraites sont des pistes sur lesquelles nous devrons être vigilants .

La population vieillit...

Elle vieillit  bien ... ce qui en fait un enjeu politique et financier majeur. La dépendance serait -elle le prétexte à la création d'un nouveau produit financier avec sortie en rente pour faire face à ce problème ?
Notre région Languedoc - Roussillon a compris cet enjeu économique. Les seniors à travers l'hébergement, les soins...contribuent à l'emploi... et à la création de nouveaux métiers.

La motion du congrès (Pau juin 2010 ) :

Elle fit l'objet d'un débat sur sa longueur (10 pages) et les différents thèmes abordés.
Plusieurs contributions ont été adoptées à l'unanimité.

Un repas convivial termina cette matinée .