Excusé.es : Suzanne Sire, Alain Ferriol, Jean Martignolles.
Secrétaire de séance : Jeanne Morer.
Première C E D « post-congrès », élargie aux participants à l'A.G de Mars dernier.
1/ Mise en place de la nouvelle CED / Élection du bureau
La
nouvelle CED compte 13 membres et non 16 comme la précédente, faute de
candidatures pour remplacer les 3 personnes ne souhaitant pas
renouveler.
Sont reconduits :
Le secrétaire départemental : Alain Cazanave
Le secrétaire adjoint, représentant de la FGR au CDCA : Régis Trilles
Les vérificateurs aux comptes Jacques Villeroux et Gilbert Sartoré
Le trésorier départemental Alain Ferriol
Aucune candidature pour remplacer le trésorier adjoint Robert Ros qui ne renouvelait pas son mandat.
2/ Situation Générale
2.1/ Mouvement social en cours :
Nombreuses
mobilisations : Gilets Jaunes (dans l'action depuis 6 mois),
Retraités, Éducation Nationale, Fonction Publique dans son ensemble.
Quelques
dates :19 Mars (mouvement interpro.) 30 Mars (Loi Blanquer)
Participation importante aux défilés du Premier Mai, 9 mai grève de la
Fonction Publique, 25 Mai (Éducation Nationale) : les raisons de
protester ne manquent pas ! :Pouvoir d'achat, démantèlement
du service public, mise à mal du statut des fonctionnaires, remise en
cause du paritarisme, privatisations.
Pour
contrer la contestation, l'État utilise intimidations en tout genre et
violences policières d'un degré rarement connu et de ce fait porte
atteinte au droit de manifester.
Avec la complicité des médias il met tout en ouvre pour minimiser
l'ampleur de certaines mobilisations (comme celle des enseignants) et
montre ainsi sa volonté de nier le rôle irremplaçable des syndicats.
Or, les quelques avancées obtenues par les retraités sont dues au
travail de fond que ces derniers mènent de longue date (depuis 5 ans)
au sein du « groupe des 9 » : recul partiel du
gouvernement sur la CSG, indexation des petites pensions sur
l'inflation (cette indexation devrait concerner tout le monde à
l'horizon 2021), augmentation du minimum contributif qui devrait passer
de 600 à 1000 €.
Ces
quelques concessions, souvent en trompe l'oeil (cf l'indexation sur
l'inflation des pensions inférieures à 2000 euros brut qui ne
concernent qu'une partie des retraités), n'ont d'autre fin que de
désamorcer la grogne : Macron et son gouvernement
« maintiennent le cap » et imposent des réformes
d'inspiration libérale qui détruisent notre modèle social fondé sur la
solidarité.
Ainsi les retraites, assimilées à des allocations sociales,
alors qu'elles sont des droits acquis par les cotisations salariales et
fondés sur la solidarité intergénérationnelle pourraient être
réévaluées ou non, contrairement à ce que prévoit le code des pensions.
Elles représentent à l'heure actuelle, 14,2 % du PIB mais n'en
constitueraient plus que 12,6% en 2030 : c'est l'objectif affiché
du gouvernement et pourtant le nombre de bénéficiaires aura fortement
augmenté !
Donc les pensions sont vouées à une baisse de
niveau : il faudra se battre, actifs et retraités côte à côte.
Le mouvement social a permis toutefois de « casser » l'image
du retraité nanti et mis en débat la question du pouvoir d'achat.
2.2/ Actions en cours :
-
le 11 Avril le « groupe des 9 » à l'échelon national décide
d'écrire à tous les Maires pour les alerter sur la situation des
retraité.es et leur demander de faire adopter par leur conseil
municipal une motion de soutien jointe au courrier. Cette action est
relayée par les départements. Les motions seront déposées en Préfecture
entre le 15 et le 30 Juin.
-
Cartes Pétition : il est prévu de les faire signer sur les marchés
(Jeudi 6/06 à Narbonne. Date non encore déterminée pour Carcassonne).
Elles seront remises le 20 Juin à l'Elysée.
3/ 66e Congrès National de la FGR-FP (Le Mans 2, 3 et 4 Avril)
Nos représentants : Marie Cabréra et Jean Soubra (ci -joint leur compte -rendu)
Changements
au bureau National : Le secrétaire général, Michel Salingue, cède
la place à Marc Le Disert et c'est Alain Cazanave qui est son
suppléant.
Nous
changeons aussi de délégué régional : Jean Soubra, après de
longues années de bons et loyaux services, passe le relais à Jean Médan
de l'Hérault.
4/ Point sur la trésorerie départementale.
Le
nouveau mode de calcul de la dotation nationale aux départements
désavantage l'Aude : il ne tient compte que du ratio
Dépenses/Avoirs et non des « bas de laines ».
Grâce à sa
gestion rigoureuse le département a réduit significativement ses
dépenses. Du coup, alors qu'il était classé en catégorie 2, il est
maintenant classé en 3 !
Et pourtant, nous ne sommes pas plus
riches. Cela a pour conséquence, entre autre, un non-remboursement des
frais de déplacements alors que ce poste est particulièrement lourd
puisque nous sommes l'un des départements les plus éloignés de
Paris et du Mans (congrès).
Ceci implique aussi une baisse
significative de la somme reversée par le national à notre section !
5/ CDCA
Conférence
de presse (à l'initiative de la seule Vice-Présidente du CD) pour
exposer le rôle de cette instance et ses travaux . Y participeront à
leur demande les vice-présidents des 2 formations spécialisées ainsi
que leurs suppléants.
La commission EHPAD a rendu son rapport et ce sont maintenant les SAV qui font l'objet d'une étude.
6/ Date de la prochaine CED : en septembre ou octobre, à la réflexion.
7/ Questions diverses
-
Réforme des retraites : à côté de la réforme
« systémique » menée par J .P. Delevoye et prévue
pour 2025 (système à points) le gouvernement concocte une réforme
« paramétrique » : 62 resterait l'âge officiel de départ
mais serait mise en place une décote (cf complémentaires AGIRC-ARCO)
qui, de fait, inciterait fortement les salarié.e.s à prolonger. Le haut
Commissaire à la réforme des retraites indique que 64 ans est l'âge
d'équilibre du régime. Donc de lourdes craintes pour le niveau des
futures pensions.
- Pension de réversion : alerte
risque de « splitting » ! Le conjoint survivant ne
percevrait plus la moitié de la pension de son mari ou femme décédé-e
mais la moitié de la somme des 2 pensions du couple.
- Financement de la perte
d'autonomie : l'idée de mettre en place une assurance obligatoire
à partir de 50 ans fait son chemin (cf la Mutualité Française). La FGR
et le « groupe des 9 » sont farouchement opposés à la
création de toute branche supplémentaire et exigent un financement
100 % sécu .